Même si les principes étaient connus depuis longtemps, et appliqués quasi systématiquement dans
l'industrie aéronautique, c'est quand même à Citroën, et plus précisément à
Paul Magès et son
équipe, à qui l'on doit la première voiture au monde dont la suspension et les commandes soient
entièrement assistées par l'hydraulique.
Imaginez le français de l'époque, qui, voulant changer sa vieille traction, se retrouve devant
un véhicule qui semble sorti de l'espace : une ligne jusqu'à là inconnue et à couper le souffle,
des couleurs inhabituelles dans un parc automobile où le noir et le gris domine, une planche
de bord digne d'une soucoupe volante, etc ... . On lui dit alors, que tout ce qu'il fera pour
conduire sa voiture ne lui demandera aucun effort :
- la boîte de vitesse est actionnée par un joystick (à l'époque, ce mot n'est pas encore connu !)
- la pédale d'embrayage est supprimée
- la direction est d'une douceur extrême
- le freinage surpuissant n'est obtenu que par l'effleurement d'un champignon
Le tapis volant offert par le moelleux des sièges, le confort de la suspension hydropneumatique,
et la tenue de route irréprochable, finiront par le convaincre, s'il ne l'était pas déjà !
Mais regardons de plus près le principe et les différents éléments qui font de la DS une voiture "à part" :
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